Expression libre qui coule de Source

Reçu en écriture inspirée, vendredi 13 Mars 2020

 

2020 est l’année de la reconnexion au divin en soi et de la fondation (4) d’une nouvelle vision d’organisation des systèmes qui soutiennent l’incarnation dans la matière de l’intention créatrice.

 

Cette organisation est nouvelle; elle adviendra à travers chacun de nos pas dans le chemin vers la reconquête de la puissance qu’il nous a été donné à chacun : celle du pouvoir de co-créer. Quel est ce « co » à nos côtés? Ou plutôt en nous? C’est le cosmos, l’intention divine, le Grand Architecte, le Tout, le Grand Esprit. Il s’agit là d’apprécier que nous faisons partie d’un tout, et que le tout est en nous, et qu’il y a bien un dessein, un mouvement universel à la vie. C’est dans la reconnexion au sacré de la vie que nous entrons dans une nouvelle Humanité.

 

 

J’entends des personnes s’exclamer « alors si la vie n’a pas de sens, donnons lui un sens ». C’est ignorer que le sens est déjà inscrit au départ de votre incarnation dans la matière. Il s’agit des règles du Je, son but et les lois qui sous tendent les manifestations de l’esprit dans la matière et de sa transmutation. Vous avez signé pour une mission cher âmi, chère âme-i, celle de cette expérience qui vise à vous faire co-naître à votre nouvelle version de joie de vibrer. Vous avez oublié? C’est normal, comment avez vous pu signer pour jouer ce scénario catastrophe, alambiqué? Alambic !

 

Allons donc!

 

Depuis l’accouchement, que de péripéties. Pourtant vous avez visionné le film et même choisi votre costume et vos partenaires dans cette comédie humaine que vous avez décidé de rejouer à nouveau. C’est un rappel, c’est une nouvelle tournée, pour raviver votre flamme! Pour devenir meilleur! Meilleur être vibrant, plus clair, plus scintillant. Vous recevez votre César quand vous rendez ce qui appartient à César, à César. Quand vous franchissez le Rubicon. Dans le Don de Soi.

 

Mais de quel rubis me parlez vous?

 

Je croyais que nous cherchions l’or et vous me parlez de rubis, de diamant? L’or c’est la joie du cœur, le diamant c’est l’éternité. Le rubis c’est la résurrection dans la compassion. Franchir le Rubicon c’est s’affranchir de la peur de mourir, c’est transmuter la rage en courage d’accueillir sa vulnérabilité. Le rubis c’est le courage d’entrer dans le pardon à soi et aux autres. C’est absoudre les colères rouges du passé pour ne laisser que le rayon sacré rubis nous transpercer. Le rubis c’est mourir pour renaître. Nous sommes là au bord du Rubicon.

 

Choisissons nous la colère, la haine, la peur, ou l’amour, la compassion?

 

Ce n’est pas ce que j’ai appris chez Cartier alors que je transportais les pierres précieuses depuis le bureau marketing jusqu’à la boutique. Cela m’a amusé de les transporter en voyageant incognito. Cela mettait du piquant et de l’adrénaline dans ma journée de stagiaire d’habitude assise derrière un Excel. Qui pouvait se douter une seule seconde que l’on m’avait confié à moi, les pierres précieuses? j’étais amusée par cette scène. Cette scène incongrue. J’ai essayé de faire une carrière d’actrice dans l’industrie du luxe ensuite, mais je n’ai pas été sélectionnée au casting. Je me suis interrogée sur ce rejet. C'est vrai, honnêtement, j’aurai eu du mal à porter ces talons et ce sac à main. Ce rôle de composition était trop dur pour moi, j'aurai été comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. J'étais mal à l'aise avec le décorum. Je suis plutôt du genre amazone. Nature quoi. Sans chichi. Brut de fonderie. J’ai fait le deuil de "mes précieux". J’avais 25 ans. Et en cela j’ai pris la route pour devenir pierre précieuse. Celle qui m attiraient tant pas leur beauté, leur chatoiement, leur son, leur vibration céleste. Comment pouvais-je me douter que ces mots clés de ma vie, étaient le reflet dans ce plan matière, de ce qui allait se révéler à moi dans le plan lumière. J’étais le diamant brut qui se raffine avec le temps. Et maintenant quand vous me parlez de votre histoire j’entends vos possibles dans le plan lumière. C’est ça mon talent. Vous révéler à la pierre précieuse que vous êtes. Et que j'aime ce travail là.

 

Mais je suis là, aussi, moi au bord de mon Rubicon. Je passe par toutes les couleurs.

 

Oui, je réfléchi et je me questionne, depuis l'enfance, je devais avoir dans les 9 ans, quand j'ai commencé à ressentir les aspects dissonants de ma vie. Sans savoir les formuler bien sûr, mais je les ressentais, c'est sur.  Vous êtes étonnés? Je sais bien que vous avez pratiqué à un moment de votre vie le questionnement à soi, mais maintenant vous n’avez plus le temps. Et puis cette carrière elle est toute tracée. Vous avez tellement à perdre de vous arrêter et réfléchir maintenant au sens de tout cela. Ce n’est pas possible vous dites vous, il est trop tard. Moi j'ai eu le choix, comme vous d'ouvrir les yeux sur ma Vérité. J'ai choisi le déni et  j’ai pris un mur, un gros accident de la vie. Sans nul doute, je ne pouvais faire autrement, il a fallut que j'en arrive là, pour me saisir de moi-même. Sans ce rappel à l'ordre du sens de la vie,  je n’aurai pas pris la pause. Et sans pause je n’aurai pas pu me reconnecter à qui je suis. Pour oser m’engager hors des sentiers battus, quitter la soi-disant « voie royale ». Celle tracée par mes croyances. Celles qui me séparaient de la voie de mon cœur. 

 

Et oui, je m’intéresse à ce sujet du sens de la vie; aussi loin que je me souvienne, depuis mon premier voyage chez les coupeurs de tête de Bornéo, j’avais 5 ans. J’habitais en Asie. C’est seulement à 18 ans que je suis revenue en France. Pourquoi suis je revenue d’ailleurs, moi qui appartenais déjà au monde? Parce que je suis née française. Il coule en moi un héritage de ce pays, je crois que c’est celui des lumières. C’est celui là que j’ai eu envie de garder et puis cette langue française; c’est elle qui a nourri ma joie de vivre.

 

La seule équation qui m’ait intéressé dans cette vie, c’est celle du « qui je suis? » et pourquoi ma vie est ainsi faite. Au grand damne de mon père polytechnicien,qui aurait aimé, je crois, que je m'intéresse aux problématiques mathématiques.  Je  n’ai pas pu manger de ce pain algébrique qui m'empoisonnait l'existence par sa sécheresse de cœur, sa violence à ma danse. Oui pour moi c’était du pain sec, comme du bois mort. « Je préfère le français, Papa ». Je préfère la poésie. Je préfère le son et la musique des mots de l’amour. Je n’entends, ni ne vois, dans ta fraction, dans ta racine, dans ta puissance, la beauté de Dieu. Maintenant, je l’entends. Maintenant, je réalise. Je comprends la joie qui peut habiter celui qui dépasse la technique pour entrer dans l’entendement du nombre d’or.

 

Je n'ai pas d'affinités avec la science des hommes qui se prennent au sérieux pour son manque d'âme et de beauté, pour son ego surdimensionné à décréter la vérité. Je sens les mauvaises odeurs des bureaux mal éclairés et de la moquette synthétique ratatinée. Je ne peux pas respirer là dedans. C’est triste et morne, stérile presque. Nous avons perdu le sens de la recherche, de l’humble quête du soi par l’expérimentation et la proposition d’une intuition comme base pour mener l’enquête. Du temps qu’il faut pour la manifestation de la vérité. L'Ordre des Sachants a fini de dessécher son cœur d'enfant. 

 

Je ne veux pas vous jeter la pierre, je veux nous pardonner. J’ai dit à mon père intérieur « je réussirais ma vie sans les mathématiques, je perçois que ma vérité est ailleurs ». Mais, je ne sais pas la formuler. Pas encore. En réalité, j’adore résoudre les équations. Merci papa, c’est de toi que je tiens cela. J’ai fermé la porte aux intégrales et probabilités. J’ai préféré l’intégrité du son du nombre et l’ouverture au champ des possibles. Ce qui rime à un sens, ce qui ne rime à rien, n’a pas de sens. J’ai préféré écouter les rimes de la vie pour me guider vers toi. Enfin, je veux dire, moi. J’ai préféré inspirer la poésie pour m'élever au-dessus de la pollution de la ville. J'ai découvert la langue des oiseaux.

 

Et puis à partir du « qui je suis? » une autre question: « pourquoi tant de haine et de souffrance » dans ce monde - y compris la mienne ? Oui, je suis née ainsi, je pose la question, en levant les yeux au ciel. Et capable de ma propre mise en question, remise en question. Mise en équation. Est ce que j’ai appris cela l’école de la vie ou de la république? Un peu des deux, il me semble. Oui, j’ai le souvenir de ces travaux d’analyse de texte et je sais que j’aimais m’interroger. Je sais que j’aime percer le mystère derrière les mots qui deviennent maux. D'après mon professeur de français lorsque j'étais en 6ième, Monsieur Pierrel dont j’adorais le cours, j’avais quelques talents latents pour la composition. Je vois encore ses yeux pétillants et animés par une passion pour sa discipline. J’aimais les points d’interrogations. J'aime les suivre parcequ' ils m'ouvrent les portes de mon imagination. Et là, c'est le pot aux roses! Alors me voilà singulièrement poète, et partageant le même dessein que vous.

 

Je suis, comme vous, une manifestation singulière du grand dessein universel dans la matière: faire advenir la joie du bien vibrer - du bien vivre- ensemble dans la matière. Vibrer au pluriel la singularité de nos amours. Devenir symphonie de vie. Voilà la cible. Quel est l’autre sens qui vous vient à l’esprit si ce n’est réaliser le bonheur d’être soi et ainsi de devenir juste quelqu’un de bien; de bien commun extraordinairement unique en son genre. De jouer de vos instruments. Vous ignorez quels sont vos instruments ? Ce n’est pas un drame, vous allez les découvrir, comme moi je les ai découverts, dans ce processus de reconnexion à qui je suis. Au fil du temps, de l'eau.

 

Dans ce chemin d’ouverture de conscience au grand dessein de l’universel nous traversons des épreuves qui nous feront toucher du doigt l’essentiel du parfum de la vibration que nous raffinons dans notre mouvement de l’esprit dans la matière: la lumière, l’amour, la paix. Vivre dans cette conscience la, c’est le paradis ici et maintenant. Alors le nouveau paradigme c’est faire de notre plus « grand bien commun», notre source de richesse première, celle qui est capitale (et remplace le capital matière): la conscience de soi et du monde. La matière première de notre source abondance c’est la conscience spirituelle. Oui, c’est ce qui devient «capital » dans la lumière de la conscience. La connaissance de soi est ce premier pas vers la reconnexion à la vie divinement belle. Soit nous reconnaissons la vérité de ce son et ce sens, soit nous continuons de lutter dans la déconnexion et cette peur du vide, du trou noir. Dans lequel nous tombons. C’est le trou noir de l’oubli du qui je suis. Tomber dans l’oubli. Ou gagner à se reconnaître? A naître à soi?

 

La mort est la disparition du corps qui abritait l’esprit dans la matière et nous confronte à notre rapport aux autres et à la déchirure, la souffrance de perdre le rapport physique à un être cher. Celui qui nous nourrissait, nous réconfortai. Elle nous confronte à un sentiment d’impuissance, d’injustice. Et puis le chagrin. Je n’ai pas nourri ce rapport à la mort. J’ai vu l’un de mes aïeux mourir avec le sourire. Mon père m’a dit, « tu sais elle avait le sentiment d’avoir terminé sa mission, elle est parti dans son sommeil, sereine ». C’était une mort juste. Je ne te remercierai jamais assez d’avoir eu ces mots. Et j’ai trouvé cette « mort » hyper classe. Je devais avoir dans les 9 ans. Cela m’a inspirée. Et j’ai toujours imaginé ma propre mort de cette façon. Sereine, une fois la mission accomplie. Ainsi, de mes pensée semence j’imagine ma vie, ma mort. Elle est belle. Belle signifiant, elle est humaine, elle est pleine de rebondissments; de hauts et de bas, d’ombres et de lumières. Elle a un sens, et j’ai ma place.

 

Alors nous voila co-créateurs des conditions de notre mort, de ce départ de la matière, dans la façon d’envisager le sens de la vie. Comment je dévisage et j’envisage voilà une clé pour transformer une épreuve de perte. Pour tirer de toute épreuve « la leçon ». Le son de l’universel, celui qui ramène la paix, la sérénité dans la compréhension. Comprendre, c’est expérimenter par soi même. C’est explorer. C’est goûter; digérer et faire siennes les bontés de la vie, et transformer ses méchancetés, purger ses peines. C’est s’amuser avec sa boîte de l’alchimiste en herbe. C’est jouer avec le feu, se brûler et s’interroger sur le sens de notre création, de notre expression, sans se juger. Juste en se regardant droit dans les yeux. C’est moi à 4 ans, craquant des amulettes (oh pardi je voulais écrire allumettes) dans ma chambre d’enfant, émerveillée par le son et les étincelles et ce pouvoir que j’ai de faire jaillir la flamme. Dans ce frottement. C’est moi aujourd’hui allumant le feu dans ma yourte et assise devant l’âtre; fascinée par cette puissance, à réchauffer, animer, à consumer, détruire. Et je regarde ce feu et je regarde une part de moi. La flamme s’éteint mais les braises sont toujours là prêtes à faire rejaillir - à réanimer - au moindre souffle la flamme de la résurrection.

 

Mais revenons à la mort, ce passage d’un état spirituel à un autre. L’épreuve a un sens spirituel. C’est là où se trouve la clé de résolutions de nos séparations intérieures. Honorer le souvenir des morts [j'évoque ici, l'instauration d'un jour de commémoration des victimes d'attentats] ne peut avoir de sens que si c’est pour se souvenir d’où je viens et ainsi de qui je suis. Autrement, c’est cultiver le chagrin perpétuel, c’est remuer le couteau dans la plaie comme se plaisent à faire les pervers. Les pervertis du son et du sens de la vie. C’est faire le déni du processus de deuil et de pardon, seule voie de libération des violences et viols du passé. C’est à mon sens encore l’acte de contrition, de culpabilité, d’une institution responsable d’avoir envoyé ses enfants à la mort. Et qui se rachète une bonne conduite pour faire passer la pilule de sa violence institutionnelle, responsable des râles de terreurs qui suintent de ses pores. Et puis elle continuera de les envoyer à la mort, « ses ressources humaines » et vous continuerez de mourir au nom de la patrie, parce que c’est honorable, n’est-ce pas, le sacrifice de soi? Vous continuerez de jouer au sauveur et la victime, encore longtemps ... dans ce cercle vicieux qui vous aliène de votre capacité à vous saisir de votre peine, de votre haine, en cultivant les illusions de l'ego sacrificiel. Oui, je suis en colère bien sûr. Je ne suis pas la parfaite compassion du Daila-Lama ou de Jésus. Mais j'y travaille, là en cet instant où je vous écrit, c'est déjà ça. C'est mon mieux que je peux. Parce que c'est dur de partir sans vous. C'est dur. Je ne peux pas vous forcer à venir avec moi. Je le sais bien. J'ai déjà vécu cela mille fois. Je n'ai pas d'autres choix que de continuer ma route, sans vous. Et cela me chagrine, et me chagrinera toujours. Alors, je pleure et puis après sèche mes larmes. J'accepte d'être qui je suis, une éclaireuse qui part devant. je me rappelle que vous aimer, c'est me rester fidèle.

 

Je sais que vous vous battez dans un labyrinthe fait de croyances, d'illusions et de dénis. Vous vous battez au nom de du principe de la liberté, de ce "style de vie".  Seulement concevoir la liberté dans l'enfermement de votre noir complet (votre complet noir), c'est un drôle de concept. En réalité, vous ne le savez pas, mais votre ego le sait : il se bat pour conserver les murs qui emprisonnent sa propre lumière. Cette conception de la liberté est définie par une égo qui a peur de réaliser qu'il s'est trompé sur tout la ligne, sur tout son 'alignement .intérieur ..  il ne peut pas perdre la face et avouer son ignorance. Avouer qu'il a rejeté sa véritable Intelligence Intuitive, par peur d'être taxé de déraison, de non conformité à la règle qui dit que tout doit être prouvé... pour être recevable ... et bien, nous ne sommes par rendus si nous attendons que la science prouve que ce serait bon pour notre santé d'ouvrir notre conscience et surtout nous révèle par quelle formule magique cela peut se faire. Et pourquoi d'ailleurs attendez vous cette réponse de la science pour commencer à faire ce qui est bon pour vous ? Ah je me souviens, c'est votre père qui disait comme vous étiez "débile" et "con" quand vous ne compreniez pas "comme il faut" et que vous ne "démontriez" pas le cheminement de votre pensée pour obtenir le résultat... parfois, vous le démontriez, mais ce n'était pas le bon cheminement, celui décrété bon par le sachant. Même si le résultat était juste.  Alors vous aviez "faux", mais au fond, vous saviez que c'était juste aussi. Que c'était une autre possibilité, une autre posture. Mais, remettre en question l'adulte qui sait, c'était pas bon pour votre matricule.  Mais maintenant, c'est différent, non? Qu'est-ce que vous avez à perdre de suivre ce qui est juste pour vous ? Vous avez peur de trahir papa , maman ? Là dessus, mon conseil c'est d'entrer un peu dans un nouveau rapport avec vos autorités parentales. De commencer à couper le cordon, vous voyez ce que je veux dire ? coupez le cordon cela ne veut pas dire renier son père ou sa mère, non, c'est juste  décider de faire votre vie en vous écoutant, en écoutant votre sagesse intérieure. Et puis, les parents, ne souhaitent -t-il pas le bonheur à leurs enfants, quels que soient les voies qui y mènent ? mais c'était sans compter que votre ego continue de faire la sourde oreille. Que croyez que les maladies de surdités sont ? Des maladies de l'enferment du mental dans ses croyances.

 

Il préfère faire semblant de savoir et continuer à jouer à la liberté dans la boîte. La liberté dans la boîte de conserve, c’est original comme concept! Évidemment que c’est incohérent et paradoxal: penser en dehors de la boîte, pour concevoir une façon d’y demeurer? Vous ne trouvez pas cela bizarre? Téléphoné comme idée de l’intelligence et de l’innovation? Une intelligence uniquement dirigée par les objectifs de la boîte pour la boîte. Et ce serait cela l’expression de la lumière, du génie? Du génie civil sans doute mais du génie cosmique, j’en doute. Non, c’est l’expression de l’industrieux limité par ses croyances. Pardon, je caricature, c’est pour éclairer en réalité notre "peur d'être ignorant", origine de nos postures étriquées, sclérosées qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Et vous me direz que c’est très français « le paradoxe » et moi je vous dirais que vous êtes l’hôpital qui se fout de la charité. Que vous êtes l’expression de la plus pure mauvaise foi. Celle qui arrange vos petites affaires, votre business qui sert d’étai à votre foi fissurée. Votre petitesse d'esprit et d'âme se dévoile au grand jour. Qu'avez fait de vos rêves, de vos amours? Pendant que les abeilles, qui s’affairent à produire du nectar, meurent. Mais nous sommes les abeilles, et où est passé notre production de nectar? Ce n’est pas une fatalité, vous pouvez diriger votre savoir faire technique et scientifique vers la génération du Nectar. C’est à dire une œuvre d’art, d’amour. Qu’est qui vous en empêche? Votre Patron? Votre donneur d’ordres? Votre « subvention à la recherche ». Vous vous êtes dépossédé de votre capacité à diriger votre pouvoir créateur. Parce que vous avez peur d'être en insécurité matérielle et financière ? Vous avez peur d'être marginalisé, de dépérir en dehors du système ? Mais vous allez mourir dans l'âme en continuant de le nourrir. Il y a d’autres voies d’organisation pour la science et les chercheurs du cœur. Formons un nouveau corps de science animé de sa conscience de soi et du monde et redonnons leur place à nos avant garde.

 

Il nous manque cruellement des monuments pour célébrer la joie. Mais après tout, elle dans la nature; monumentale elle aussi, monument de sagesse que nous bafouons dans notre ignorance.

 

Alors au delà de la peur, c’est à une nouvelle prise de conscience que nous invite l’univers en nous offrant l’épreuve du coronavirus. Celle de cultiver l’unité en soi. Celle qui nous invite à l’ouverture de notre chakra couronne. C’est la seule chose qu’il y ait à entendre dans « coronavirus ». Bien sûr il y a un potentiel de contagion, à la mesure du potentiel de guerison. Et notre guérison c’est fait preuve de mesure en toute chose, c’est la mesure. Connaissez vous la notion de mesure en musique? Et bien pour vibrer bien, harmonieusement nous sommes invités à nous accorder au fur et à mesure de la mesure que nous jouons, que nous découvrons. Il y a une juste mesure et un juste son, selon que nous souffle notre âme et conscience quand nous décidons d’œuvrer dans le sens du respect de soi et du monde.

 

 

La reconnexion, au son, au sens et au rythme de la vie, est le fondement de notre bonne santé dans la matière. Ni plus ni moins, c’est notre état de l’esprit que nous sommes invités à faire entrer dans une nouvelle posture « yogique » celle de la Vérité. Vers l’ipséité.

 

(c) Elsa Delacroix, le 13 mars 2020, La Pesse